que je suis par nature d’une timidité exagérée, mais c’est avec tout le monde que je suis ainsi. Mais voici ce qui se passe quand je suis au confessionnal, c’est que je ne sais plus du tout ce que je veux dire, mes fautes mêmes ne se présentent pas à moi. Il est bien vrai, Bon Père, que je veille bien sur moi pour ne pas offenser le Bon Dieu, mais que de fautes doivent m’échapper! Pourquoi, Bon Père, ne les vois-je pas? Enfin, je m’abandonne entre les mains du Bon Dieu».
Enfin, sur le point de partir elle m’écrit: «Il me serait difficile, bon et vénéré Père, de vous définir clairement l’état de mon âme. Le désespoir que j’éprouve n’est fondé que sur le souvenir de mes fautes passées. Ce qui me fait le plus souffrir, ce sont mes sacrilèges que j’ai toujours présents à l’esprit. Le Bon Dieu ne te pardonnera jamais; telles sont les pensées qui m’obsèdent.
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