griffonnage, bon Père, ma main refuse d’écrire2. Je fis tout mes efforts pour faire communier D. L. le plus souvent qu’elle pouvait. Ces communions fréquentes ne furent pas du goût du démon. On le verra par la lettre suivante datée du 1er Février 1877. Je n’ai pu faire la Ste Communion que deux jours et pas sans peine que j’ai souffert, que j’ai lutté pour y aller! Je sens en moi comme une volonté de fer qui me dit: non , il ne faut plus communier, il ne faut plus te confesser, tout cela te sert à augmenter ta condamnation, car tu es réprouvée dès maintenant. Et parfois, bon Père, je suis tentée de le croire car ce que j’éprouve intérieurement n’est pas ordinaire; c’est comme un remords continuel, surtout, bon Père, quand je prie ou entre à l’Eglise. Il m’est impossible de fixer mes yeux sur le tabernacle sans éprouver une terreur épouvantable; alors, mes yeux se brouillent et je ne vois plus rien.
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