pouvait craindre qu’elle se fit mal avec les cordes. Au lieu du lieu matériel, je me suis servi du lieu spirituel. J’ai défendu au démon, par l’Autorité de Dieu de cesser, de briser, de déchirer quoique ce soit. Lié par cet ordre, il n’endommagea rien, contrairement à ce qu’il avait fait aux exorcismes précédents. Souvent, il saisit la soutane de M. le Chanoine, ou la mienne, ou le surplis. Il suffisait alors de dire: Sanguis Christi urat manus tuas, et aussitôt ses mains tombaient brusquement, comme si l’on avait versé sur elles de l’eau bouillante. Il en était de même quand on touchait ses mains avec de l’eau bénite, ou qu’on disait simplement: In nomine Jesu. Mais il m’a fallu faire bien des injonctions au démon pour lui faire lâcher le scapulaire ou cœur de Jésus de Pellevoisin dont je me servais pour l’exorciser. Il le saisit avec une rage extrême s’efforçant de le déchirer. Les bonnes sœurs voulurent quelquefois user de
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