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− | souffrances! Que de dépit! Cette douleur que j’éprouve au cœur était tellement violente qu’elle me correspondait dans le bras et jusqu’au bout des doigts, comme si l’on m’eût enfoncé et retiré à volonté quelque chose d’aigu. Mais ces souffrances ne seraient rien si je sentais dans mon pauvre cœur un peu de confiance. Mais où aller maintenant chercher cette confiance, cet espoir? Je n’avais que la Ste Vierge, cette bonne Mère que j’ai toujours tout aimée. Il n’y avait qu’en la priant que j’éprouvais un peu de soulagement. J’étais si heureuse sous son regard. Je ne la voyais pas, mais je la sentais près de moi j’aurais passé des heures à la prier sans penser qu’il y avait longtemps que j’étais près d’elle... Mais aujourd’hui il n’en est plus ainsi. Après avoir communié, j’ai senti | + | souffrances! Que de dépit! Cette douleur que j’éprouve au cœur était tellement violente qu’elle me correspondait dans le bras et jusqu’au bout des doigts, comme si l’on m’eût enfoncé et retiré à volonté quelque chose d’aigu. Mais ces souffrances ne seraient rien si je sentais dans mon pauvre cœur un peu de confiance. Mais où aller maintenant chercher cette confiance, cet espoir? Je n’avais que la Ste Vierge, cette bonne Mère que j’ai toujours tout aimée. Il n’y avait qu’en la priant que j’éprouvais un peu de soulagement. J’étais si heureuse sous son doux regard. Je ne la voyais pas, mais je la sentais près de moi j’aurais passé des heures à la prier sans penser qu’il y avait longtemps que j’étais près d’elle... Mais aujourd’hui il n’en est plus ainsi. Après avoir communié, j’ai senti |
Revision as of 18:44, 5 January 2019
souffrances! Que de dépit! Cette douleur que j’éprouve au cœur était tellement violente qu’elle me correspondait dans le bras et jusqu’au bout des doigts, comme si l’on m’eût enfoncé et retiré à volonté quelque chose d’aigu. Mais ces souffrances ne seraient rien si je sentais dans mon pauvre cœur un peu de confiance. Mais où aller maintenant chercher cette confiance, cet espoir? Je n’avais que la Ste Vierge, cette bonne Mère que j’ai toujours tout aimée. Il n’y avait qu’en la priant que j’éprouvais un peu de soulagement. J’étais si heureuse sous son doux regard. Je ne la voyais pas, mais je la sentais près de moi j’aurais passé des heures à la prier sans penser qu’il y avait longtemps que j’étais près d’elle... Mais aujourd’hui il n’en est plus ainsi. Après avoir communié, j’ai senti